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Développement et mise en œuvre d’actions d’implémentation pour

  • la prévention des infections,
  • le changement de comportement des patients en matière de consultation,
  • le comportement de prescription des antibiotiques par les médecins généralistes.

Ce projet est actuellement en cours.

Dans les soins de première ligne belges, les antibiotiques sont encore trop souvent prescrits.

Pour ce qui est des infections communes des voies respiratoires et des infections de l’oreille, le nombre de prescriptions n’est pas conforme aux recommandations des guides de pratique fondés sur des preuves. En outre, par rapport à d’autres pays (par exemple les Pays-Bas, la Suède), les patients belges consultent également plus souvent leur médecin généraliste pour ces infections, ce qui les rend plus susceptibles de se voir prescrire des antibiotiques.

Après avoir examiné les obstacles à l’utilisation judicieuse des antibiotiques du point de vue des patients et des prestataires de soins de santé, et après avoir recherché les interventions efficaces qui favorisent l’utilisation judicieuse des antibiotiques, il a été décidé d’axer ce projet sur le comportement des médecins généralistes en matière de prescription et sur le renforcement des capacités d’auto-soins des patients pour les infections courantes des voies respiratoires.

Le projet fait appel à des champions locaux (prestataires de soins de santé responsables de la qualité des soins en matière d’infections des voies respiratoires au sein de leur cabinet/cercle/zone de première ligne) et à des facilitateurs de processus (personnel externe qui soutient les champions locaux et les autres prestataires de soins de santé dans l’implémentation).

Le projet comprend également une composante « audit et retour d’information ». Ainsi, les prestataires de soins de santé recevront un retour d’information périodique sur leurs consultations et leurs prescriptions d’antibiotiques pour les infections courantes des voies respiratoires, de manière conviviale (électronique) et sur la base des données des dossiers médicaux.

Pour le retour d’information, les médecins généralistes auront la possibilité de comparer leurs propres données avec leurs données antérieures, celles de leurs pairs (repères de soins réalisables) et avec les repères de qualité définis par l’ESAC.

Enfin, une évaluation des actions d’implémentation utilisées sera également réalisée.